Tu réponds aux questions que tout le monde se pose ! affirmait un ancien combattant d’Indochine à l’auteur après la lecture de son manuscrit.
Les mythes et légendes qui se sont forgés des deux côtés à l’occasion de la guerre d’Indochine, l’emprise idéologique anticolonialiste sur l’université et les médias français, l’absence d’une véritable recherche historique au Vietnam communiste, tout cela laisse encore aujourd’hui le champ ouvert à de nombreuses questions.
En sélectionnant celles qui lui ont été posées, le plus souvent à la suite de la publication de son premier ouvrage : « Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme », Paul Rignac propose des réponses qui s’appuient sur la chronologie des événements et battent en brèche certaines interprétations idéologiques devenues vérités officielles.
De manière simple et concise, l’auteur offre une approche originale de cette guerre, en mettant l’accent sur ses trois caractéristiques fondamentales :
• L’interminable agonie d’une entreprise coloniale touchée à mort par l’agression japonaise du 9 mars 1945.
• La cristallisation d’aspirations nationalistes multiples s’affrontant dans une véritable guerre civile.
• La manipulation des peuples d’Indochine par les grandes puissances (URSS et États-Unis) au service de leurs propres intérêts dans le combat sans merci de la « guerre froide ».
Juriste de formation, Paul Rignac s’est mis au service d’associations humanitaires travaillant dans les pays de l’ancienne Indochine. Ses voyages annuels en Asie du Sud-Est et ses multiples interviews d’anciens combattants enrichissent une approche anticonformiste de l’Histoire qu’il a déjà exprimée dans « Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme » ainsi que dans de nombreux articles de presse. Il signe ici son deuxième ouvrage.